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vendredi 5 octobre 2012

l’articulation entre le « croire que » et le « croire en »


Autrefois on avait transformé l’acte de foi en « je crois toutes les vérités que croit et enseignent l’Eglise catholique ». « Croire que » s’était substitué à « croire en… ». Mais privilégier le « croire en » au détriment du « croire que »=croyances, ce n’est pas juste. La foi, ce n’est pas tenir pour vrai ceci ou cela ; mais elle comporte aussi et nécessairement un
croire que : les croyances. On a parfois opposé foi et religion (croyances). Il y a une pénétration réciproque entre le « croire en » et le « croire que » : un seul en même acte. (cf. Fides qua et Fides quae creditur de Saint Augustin)



  • Comment pourrions croire en Dieu si nous rejetions la croyance en Dieu-Trinté ? Pour se donner, s’engager envers Dieu. Pour que nous soyons engagés avec tout le fond de notre être il faut connaître Dieu comme « Amour ». (Evangile de Jean)
  • Comment se donner à quelqu’un si je ne sais pas s’il m’aime ? Pour ne pas rester vide, il faut que la foi se nourrisse de croyances.

Céline : Tout cela me rappelle l’histoire d’Abraham, l’appel à quitter son pays vers un pays encore inconnu, une descendance improbable (Gn 12/ 15), Il a fait confiance. Il a eu foi (Rm 4,1-5). C’est progressivement qu’il a découvert qui était ce Dieu inconnu qui l’appelait. Si je comprends bien, pour le croyant, la foi est une certitude. Elle est une confiance absolue en quelqu’un en même temps une croyance en un contenu que l’on tient pour vrai. Pourtant, cette certitude de la foi paraît suspecte. La foi ne serait-elle pas qu’un vague sentiment intérieur ? On croit à des choses que l’on ne voit pas. La foi serait d’un autre ordre que la raison. N’y-a-t- il donc pas de rapport entre foi et raison ?

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