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lundi 1 octobre 2012

Que peut-on répondre à l’argumentation de l’athéisme des maitres du soupçon ?

La « généalogie » du soupçon : critique de la critique athée
Tout d’abord il faut reconnaitre que la critique de la religion a une fonction cathartique (purificatrice) pour notre foi. La vérité du soupçon est une démonstration du péché originel en nous : en tout homme se cachent des désirs obscurs que nous enjolivons par de belles idées / certains extrémistes agissent par ressentiment...
Cependant le soupçon est réducteur. On ne peut pas expliquer un être humain uniquement par son soubassement psychologique ou social, de même que l’on ne comprend pas une maison uniquement par sa cave. Ne voir en l’homme que de l’inconscient,  du ressentiment, du conditionnement social, c’est réduire l’homme à ce qui est le moins humain. Le soupçon est aussi idéologique.

D’autre part, si la religion comporte des éléments de consolation où nous pourrions retrouver le besoin de sécurité donné par le père dans l’enfance, elle contient aussi des exigences et mêmes parfois de la dureté qui ne peuvent pas s’y réduire. Si Dieu le Père est celui qui console, Il est aussi par la foi Celui qui nous bouscule, qui s’introduit douloureusement dans noter humanité… face aux régimes totalitaires, il n’est pas facile d’être croyant. Au XXè s, c’est 27 M de martyrs chrétiens… les Maitres du soupçon ont aussi leurs idoles
- Freud en étudiant le désir, la libido, érige la dimension sexuelle en absolu.
- Marx par son regard de jalousie envers les autres, son primat de l’économie, transforme la lutte et la violence en principe ultime.
- Nietzsche par sa volonté de puissance, fait du surhomme orgueilleux un aristocrate dont la pulsion de vitale peut écraser les autres.
"Lorsque l’homme est laissé à lui-même, loin de Dieu, sa vie n’est plus que convoitise de la chair, convoitise des yeux et orgueil de la vie…" B. Souchard (p.46)

Céline : il reste encore à voir que l’un des arguments les plus fort à l’encontre de notre foi à savoir la question du mal.


 Le XXème siècle : le défi de la foi après la tragédie d’Auschwitz 
La foi face à la question du mal : la fin de toute théodicée
              H. Jonas, Le concept de Dieu après Auschwitz
       - Camus, Sartre… : l’athéisme militant
: cette question est tellement importante que nous le reverrons lors d’une prochaine soirée Théo.

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