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samedi 29 septembre 2012

Acte 1 : Les racines de l’incroyance (1)


1.     
La révolution copernicienne de la pensée 
Au XVIè siècle, les nouvelles découvertes de la science viennent remettre en cause nos représentations du monde. Descartes l’exprime en philosophie. Il se dit « puisque que je perçois que mes sens me trompent puisque je découvre que ce n’est pas le soleil qui tourne autour de la terre mais en réalité le contraire, il convient reprendre tout à zéro pour refonder sur de bonnes bases ». C’est pourquoi il met en place la méthode du doute afin de voir ce qui résiste au doute… La seule certitude qui lui reste après avoir douté de tout, c’est qu’il doute, si il doute c’est qu’il pense et il en arrive à ce fondement du «  cogito, ergo sum » = je pense donc je suis ! Toute la philosophie opère alors un retournement appelé aussi « révolution copernicienne de la pensée ». Le fondement de toute connaissance ce n’est pas le monde ou même Dieu, c’est le cogito : « je suis » c’est-à-dire le Sujet.
Avec Descartes, Dieu n’est plus que la « garantie » de mon existence mais il n’est plus le Dieu de l’Alliance. Face à l’émergence de ce déisme et de l’incroyance, Pascal propose une réponse : c’est le fameux pari de la foi. Il fait le choix du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob et non pas le dieu des philosophes.


2.      Philosophie des lumières : l’émergence de l’humanisme
Avec Kant, les liens entre la foi et la raison se distendent. La « Raison pure » ne peut conclure sur l’existence ou l’inexistence de Dieu. Dieu devient un postulat de la raison pratique si bien qu’il écrit : « J’ai remplacé le savoir par la foi ».

3.      XIXème siècle : naissance de l’athéisme
§  Hegel : le christianisme est la religion achevée. C’est la religion qui contient la vérité spéculative la plus parfaite de Dieu. Voie rationaliste.
§  développement du positivisme (Auguste Comte : il n’y a de vérité que de vérité scientifique…)
§  Feuerbach : fondateur de l’athéisme (rationnel ≠ militant)
Feuerbach critique le christianisme : Dieu ne serait que la projection de l’idéal de l’homme. Tout ce que la religion attribue à Dieu : bonté, amour intelligence… vient de l’homme. Il écrit « la conscience de Dieu est la conscience du soi de l’homme ». Il veut sortir de l’idéalisme ; « Dieu » est une invention, une illusion, de l’ordre de l’imaginaire ; supprimer l’arrière-monde.


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