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vendredi 26 avril 2019

Quand Tu parles, un monde nouveau apparait


    Frères et sœurs, nous voici au cœur de cette nuit du premier jour ! « une Nuit de notre vrai bonheur ». La nuit est en train de tomber et d’envelopper chacun des quartiers de notre ville.  Les chants des oiseaux laissent place bruits de la nuit… nous sommes sous la tente.  

    Dehors le feu continue de crépiter. Ce feu nouveau c’est répandu très vite telles des étincelles pour illuminer chaque visage, visage dans lequel nous reconnaissions un frère ou une sœur.
Puis dans la nuit nous avons entendu l’annonce de la Pâque ! Ce chant de la victoire de la lumière sur les ténèbres ! « Oh nuit de notre vrai bonheur où s’accomplit tant de merveilles ! ».
C’était alors que sous la tente nous nous sommes assis et on a commencé à raconter cette grande histoire, notre histoire, l’histoire de nos ancêtres, l’histoire du salut.
Dès le départ on nous a raconté que Dieu a parlé.
Et quand Dieu parle c’est toute la création qui apparaît
Et quand tu parles c’est mon péché, mes échecs qui sont engloutis dans les auront redoutable de la mort, nos péchés disparaissent devant la lumière du Ressuscité.
Oh Dieu créateur
Oh Dieu des promesses
Oh Dieu Sauveur
Avec toi nous relisons notre histoire avec un regard nouveau ! Nous te voyons à l’œuvre depuis les origines
Dès le début nous étions dans tes pensées et dans ton cœur
dès le commencement du monde tu nous as aimé.

version originale SO WILL I
Car même pour un seul tu aurais tout donné
Pour toi Myriam,  Jésus a payé le prix
Pour chacun de nous ce soir, pour moi, j’ai payé le prix du sang versé par amour.
Sur cette colline,  il a échangé sa vie pour la tienne et la mienne.
Et Dieu perd arrête de Jésus il a rétabli dans son innocence bafouée,  il a exalté il lui a donné le Nom qui est au dessus de tout nom.
Jésus il a new victorieux des enfers (de nos enfermements) et de la mort.

« Un court instant je t’ai abandonné, mais dans ma grande tendresse je te ramènerai 
dans mon éternelle fidélité, je te montre ma tendresse, – dit le Seigneur, ton rédempteur. » 
(Is 54 – 4e lecture)


Qui pourrait mesurer ton grand amour !  Dieu lui-même reconstruit ce qui a été détruit
Jérusalem, malheureuse, battue par la tempête, inconsolée, voici que je vais sertir tes pierres et poser tes fondations sur des saphirs. Je ferai tes créneaux avec des rubis, tes portes en cristal de roche, et toute ton enceinte avec des pierres précieuses. Tes fils seront tous disciples du Seigneur, et grande sera leur paix. Tu seras établie sur la justice : loin de toi l’oppression, tu n’auras plus à craindre ; loin de toi la terreur, elle ne t’approchera plus. (Is 54)


Frères et sœurs, ce soir le Seigneur ressuscite le corps brisé, il établit entre nous une nouvelle communion. Voulez vous être reconstruit par le Seigneur lui-même ?
Renouvelons nos promesses de baptême et plongeons aux sources vives du Salut.

Homélie prononcée par Jean-Emmanuel Garreau, nuit du samedi 20 avril 2019, à l’église Saint Paul du Sanitas




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