Autrefois on avait transformé l’acte de foi en « je crois toutes les vérités que croit et enseignent l’Eglise catholique ». « Croire que » s’était substitué à « croire en… ». Mais privilégier le « croire en » au détriment du « croire que »=croyances, ce n’est pas juste. La foi, ce n’est pas tenir pour vrai ceci ou cela ; mais elle comporte aussi et nécessairement un croire que : les croyances. On a parfois opposé foi et religion (croyances). Il y a une pénétration réciproque entre le « croire en » et le « croire que » : un seul en même acte. (cf. Fides qua et Fides quae creditur de Saint Augustin)
- Comment
pourrions croire en Dieu si nous rejetions la croyance en
Dieu-Trinté ? Pour se donner, s’engager envers Dieu. Pour que nous
soyons engagés avec tout le fond de notre être il faut connaître
Dieu comme « Amour ». (Evangile de Jean)
- Comment
se donner à quelqu’un si je ne sais pas s’il m’aime ? Pour ne pas
rester vide, il faut que la foi se nourrisse de croyances.
Céline : Tout cela me rappelle l’histoire d’Abraham,
l’appel à quitter son pays vers un pays encore inconnu, une descendance
improbable (Gn 12/ 15), Il a fait confiance. Il a eu foi (Rm 4,1-5). C’est
progressivement qu’il a découvert qui était ce Dieu inconnu qui l’appelait. Si je
comprends bien, pour le croyant, la foi est une certitude. Elle est une
confiance absolue en quelqu’un en même temps une croyance en un contenu que
l’on tient pour vrai. Pourtant, cette certitude de la foi paraît suspecte. La
foi ne serait-elle pas qu’un vague sentiment intérieur ? On croit à des choses
que l’on ne voit pas. La foi serait d’un autre ordre que la raison. N’y-a-t- il
donc pas de rapport entre foi et raison ?
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