Pour nous
catholiques, la foi ne s’oppose pas à la raison. La question du rapport entre
foi et raison s’est posée tout particulièrement au concile Vatican I. Ensuite
il y a eu l’encyclique Aeterni Patris
(1890) ; et plus récemment, en 1998, Jean-Paul II a publié l’encyclique Fides
et Ratio.
« LA FOI ET LA
RAISON sont comme les deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever
vers la contemplation de la vérité. C'est Dieu qui a mis au cœur de l'homme
le désir de connaître la vérité et, au terme, de Le connaître lui-même afin
que, Le connaissant et L'aimant, il puisse atteindre la pleine vérité sur
lui-même » (préambule)
1. Ni fidéisme, ni rationalisme
§ fidéisme
Le fidéisme est se réduire à la foi du
charbonnier.
§ Rationalisme (cf. Vatican I)
P.
Manaranche : « Nous ne croyons pas pour des raisons, mais nous avons
nos raisons de croire ».
2. « la foi en quête
d’intelligence » fides quaerens
intellectum.
C’est au Moyen-Age que s’est posée la question de la rationalité
de la foi chez Anselme de Canterburry (Xème siècle): « la foi
en quête d’intelligence » : fides
quaerens intellectum. La foi ne peut se contenter de la foi. Le fidéisme constitue
une dérive. Elle a besoin de la raison pour croire plus encore.
L’acte de foi doit être justifié
par un acte de raison. Thomas d’Aquin : « c’est une faute morale
que de croire au Christ si la raison estime cet acte mauvais » Chacun
doit obéir à sa conscience même erronée. L’erreur ne doit pas être volontaire
ou semi-volontaire (relativisme, peur de l’engagement qu’implique la foi…)
« la foi en quête d’intelligence » :
cela signifie que le croyant est en perpétuelle recherche, en quête d’un
approfondissement de sa foi.
Saint Augustin: « Une foi, si elle n’est pas pensée
s’anéantit »
de Lubac : « l’Esprit humain
est ainsi fait qu’il ne peut tenir une vérité, la maintenir, qu’en cherchant et
cherchant toujours ».
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