1. La révolution copernicienne de la pensée
Au XVIè siècle, les nouvelles découvertes de
la science viennent remettre en cause nos représentations du monde. Descartes
l’exprime en philosophie. Il se dit « puisque que je perçois que mes sens
me trompent puisque je découvre que ce n’est pas le soleil qui tourne autour de
la terre mais en réalité le contraire, il convient reprendre tout à zéro pour
refonder sur de bonnes bases ». C’est pourquoi il met en place la méthode du
doute afin de voir ce qui résiste au doute… La seule certitude qui lui reste
après avoir douté de tout, c’est qu’il doute, si il doute c’est qu’il pense et
il en arrive à ce fondement du « cogito,
ergo sum » = je pense donc je suis ! Toute la philosophie opère
alors un retournement appelé aussi « révolution copernicienne de la pensée ».
Le fondement de toute connaissance ce n’est pas le monde ou même Dieu, c’est le
cogito : « je suis » c’est-à-dire le Sujet.
Avec Descartes, Dieu n’est plus que la « garantie »
de mon existence mais il n’est plus le Dieu de l’Alliance. Face à l’émergence
de ce déisme et de l’incroyance, Pascal propose une réponse : c’est le
fameux pari de la foi. Il fait le choix du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob
et non pas le dieu des philosophes.
2.
Philosophie des
lumières : l’émergence de l’humanisme
Avec Kant,
les liens entre la foi et la raison se distendent. La « Raison pure »
ne peut conclure sur l’existence ou l’inexistence de Dieu. Dieu devient un
postulat de la raison pratique si bien qu’il écrit : « J’ai remplacé
le savoir par la foi ».
3.
XIXème siècle : naissance de l’athéisme
§ Hegel : le christianisme est la religion achevée. C’est la
religion qui contient la vérité spéculative la plus parfaite de Dieu. Voie
rationaliste.
§ développement du positivisme (Auguste
Comte : il n’y a de vérité que de vérité scientifique…)
§ Feuerbach : fondateur de l’athéisme (rationnel ≠ militant)
Feuerbach critique le
christianisme : Dieu ne serait que la projection de l’idéal de l’homme.
Tout ce que la religion attribue à Dieu : bonté, amour intelligence… vient
de l’homme. Il écrit « la conscience de Dieu est la conscience du soi de
l’homme ». Il veut sortir de l’idéalisme ; « Dieu » est une
invention, une illusion, de l’ordre de l’imaginaire ; supprimer
l’arrière-monde.
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